Thomas Jefferson n'est pas venu à Brames-Aïgues mais a aimé et s'est fait expédier notre vin en Amérique !

Principal rédacteur de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique et 3em président de 1800 à 1808, Thomas Jefferson fut ambassadeur de son tout jeune pays en France de 1785 à 1789. il se lie d'amitié entre autre avec le duc de la Rochefoucauld, celui qui député de la noblesse, pris parti pour le tiers état.

Au cours de ces années, il entreprit le tour de France, il est descendu par la vallée du Rhône, puis est remonté par le canal du midi. C'est à Montauban que sur les indications de son ami le duc de la Rochefoucauld, il découvre le vin de Gaillac qui descendait alors le Tarn jusqu’à Bordeaux,

Par la suite, une fois de retour en Amérique il se fait expédier du vin de Gaillac, du vin blanc de Cahuzac sur Vère et du vin rouge de la commune de Peyrole (voir notamment « Thomas Jefferson on Wine by Hailman). En 1816, il indique que la qualité du vin de Peyrole n'est pas très connue, mais néanmoins excellente.

1991, les trois métairies du lieu dit Brames-Aïgues sur la commune de Peyrole (qui forment aujourd'hui le Castel de Brames) ont été achetées par un négociant en vin de Gaillac, et révolutionnaire local, Benoît Lacombe. Ce négociant faisait vieillir ces vins à l'abbaye st Michel qu'il avait également acheté (comme bien d'église). C'est donc très certainement de cette abbaye que notre vin de Brames-Aïgues, partait pour l’Amérique pour garnir la table de Thomas Jefferson.

Notre commune de Peyrole est très petite. La qualité du vin devait être particulière pour avoir ainsi attiré l'attention de Thomas Jefferson de l'autre côté de l’Atlantique. En cultivant les cépages de l'époque, le Duras , le Brocòl et le Prunelart, c'est cette qualité que nous essayons de retrouver.

Alain Boullenger